padre a écrit : ↑mer. 22 avr. 2020 18:35
Girondin a écrit : ↑mer. 22 avr. 2020 11:32
padre a écrit : ↑mer. 22 avr. 2020 08:53
manatane76 a écrit : ↑mer. 22 avr. 2020 08:42
Et après les recours c'est peut-être ce qui se passera. cela sera dégueulasse pour Sète notamment qui caracole en tête de son championnat depuis le début mais cela sera le plus juste pour tout le monde.
Plus juste ?
Ca se discute...
Peut-être pas la plus juste, mais certainement la moins injuste. S'il avait été décidé d'une saison blanche, les seuls clubs qui auraient pu s'estimer lésés sont ceux qui pouvaient être considérés comme assurés de monter au moment de l'arrêt des championnats : en proportion, ça ne doit pas représenter grand chose, surtout si l'on compare au degré de mécontentement engendré par la décision finalement prise par la FFF !
Une saison blanche, ça signifierait que St Brieuc et Mantes repartent à égalité pour la prochaine saison.
Sacrée justice...
Tu pourras toujours trouver des injustices quel que soit le système retenu, mais je maintiens que c'est la saison blanche qui en crée le moins (si l'on ne touche pas au nombre d'équipes par division). Reprenons ton exemple : Pour Mantes, ça aurait clairement été avantageux, puisqu'il paraissait quasi impensable qu'ils puissent espérer se maintenir. En revanche, Saint-Brieuc n'était pas encore en N1, loin de là (je ne parle même pas d'une possible concurrence de notre part : Chartres n'avait que 2 points de retard sur eux tout en devant les recevoir lors de la dernière journée !) ! En l'état actuel du championnat, on pouvait garantir une division d'écart entre les 2 lors de la saison suivante, mais pas plus.
Prenons maintenant l'exemple de Saint-Brieuc et de Vitré : avec le système retenu, il y aura donc 2 divisions d'écart entre eux l'an prochain alors que le 1er n'avait pas l'assurance de monter et que le 2nd était encore tout à fait à même de se sauver ! Tu trouves ça plus juste ? Moi pas !
Avec la saison blanche, les seuls perdants sont les équipes qui étaient assurées de monter au moment de l'arrêt des championnats : ça représente quoi par rapport au nombre de celles qui pouvaient encore espérer rejoindre l'échelon supérieur ou échapper à la relégation et qui de fait n'ont pu défendre leur chance jusqu'au bout ? Quasi rien.
"Dans sa vie, un homme peut changer de femme, de parti politique ou de religion, mais il ne change pas de club de football."
Eduardo Galeano, journaliste et écrivain uruguayen