A 17 heures, le jardin des plantes étant fermé et la forêt trop sombre, je me suis décidé pour le champ de course (enfin l'ancien quoi).
Il y avait une catégorie de jeunes du FCR et leurs éducateurs qui s’entraînaient sur un des nombreux terrains.
A 17 heures, la nuit, et les gamins, dans le froid (bon ça, passe encore) et les courants d'air, jouaient ... sans lumière
Pendant ce footing, je me suis lancé dans une réflexion sur l'avenir du FCR et ses installations, mais aussi, de manière beaucoup plus générale, sur les installations sportives de Rouen et de son agglo.
Ce club cherche à remonter en L2 d’ici peu.
A c niveau, le club devra, à terme (sous les 3 ans) s’équiper d’un outil qui sera labélisé « Centre de Formation ».
Sur ce complexe désormais incontournable pour un club de football professionnel, il y aura aussi le Centre d’Entrainement des Professionnels.
Voilà à quoi ça peut ressembler (du moins en L1) :
http://www.info-stades.fr/forum/ligue1/ ... -t163.html
A ce jour, je me demande quels sont les projets et les volontés des élus.
Certes, si on prend l’exemple de Valenciennes, passé très vite du National à la L1, ce club a su se faire rapidement équiper d’un centre flambant neuf et d’un stade qui ouvrira bientôt ses portes.
Mais est-ce que dans notre « belle endormie », les élus auront la même ambition/motivation et, surtout, les moyens d’en faire autant ?
Le champ de course est une ruine, rue Pierre Lefrançois, il y a deux terrains (dont un synthétique en-cours de construction), le complexe Allorge, vétuste, est voué à fermer … quant à Diochon, il ne répond plus aux normes de la L2 et, dans son environnement actuel, il n’y a absolument pas de place pour y faire une enceinte de 20000/25000 places.
A Brest, le stade Françis Le Blé a bénéficié d’un lifting estival pour arriver à une capacité de 16000 places … mais avec du « tubulaire », malgré tout couteux, cette solution est provisoire et les brestois bénéficient d’une dérogation de la LFP.
D’autres travaux y sont plus ou moins prévus : la ville ne peut/veut pas entendre parler d’un nouveau stade avant un délai de 8/9 ans (donc 12/13 ans avant qu’il puisse ouvrir), car récents travaux doivent s’amortir.
Ce qui est vrai à Brest, peut aussi l’être à Diochon.
En effet, si par bonheur le FCR accède à la L2 d’ici le printemps 2012 (objectif fixé par le club) des travaux auront obligatoirement lieu.
Mais ces travaux devront s’amortir sur la durée.
Donc, il faudra sortir de l’argent pour une rénovation légère mais inévitable, mais sans trop dépenser car ce stade, à terme, ne répondra plus aux exigences de croissance dictées par des objectifs qui seront revus à la hausse en fonction des résultats.
Pour en revenir aux installations, ne serait-il pas crédible d’étudier une rénovation du champ course, mêlant des outils modernes, des terrains, le tout dans un cadre « vert » et, comme le veulent les différentes municipalités concernées par ce terrain (vague), des logements collectifs.
En quelque sorte, pourquoi ne pas y créer un centre multisports, permettant la pratique du football (et de ses nombreux entrainements et activités dérivés) et du rugby.
Oui oui, j’ai pensé à ça aussi : le Stade Rouennais a pour ambition de remonter au plus vite en Fédérale 1 (l’équivalent du National en foot) mais souhaite que ses installations soient modernisées.
Tout travailleur ou toute entité va plus loin lorsque les outils sont adaptés et modernes.
Une telle solution peut aussi permettre la réduction des coûts de construction et de fonctionnement (principe de mutualisation des moyens, de plus en prôné par les pouvoirs publics).
Certes, quand on coure, le cerveau est oxygéné, mais cette idée est parfaitement crédible.
Par ce post, je veux lancer une réflexion, émettre un avis et le confronter aux vôtres … et puis qui c’est, peut être sera-t-il lu par diverses personnes « influentes ».
Quant à Diochon, une rénovation modeste pour arriver à un stade moderne de 12000 places assises et sécurisées, n’y irai pas chercher très loin et permettrai la tenue de certaines demies-finales de Coupe de France (c’est un exemple hasardeux) à Rouen, avec une équipe locale, évitant ainsi une délocalisation à Caen … n’est-ce pas.
Rouen et ses communes limitrophes sont conservateurs : un peu d’innovation nous ne ferait pas de mal … et si on pouvait aussi se débarrasser de quelques carriéristes qui centralisent sur eux-mêmes un peu trop de décisions, je trouve que notre belle agglo se réveillerai un tant soit peu …
« Happiness only real when shared » ; La passion n'a pas de division
,