Le po
Posté : jeu. 17 avr. 2008 14:55
Le poète Aimé Césaire est mort
LEMONDE.FR avec AFP | 17.04.08 | 13h01
Mis à jour le 17.04.08 | 14h16
"Le poète martiniquais Aimé Césaire, 94 ans, chantre de la "négritude", est mort, jeudi matin 17 avril, au CHU de Fort-de-France, en Martinique, o๠il était hospitalisé depuis le 9 avril, a-t-on appris de source gouvernementale. Depuis son hospitalisation, pour des affections "de nature cardiologique", à l'hôpital Pierre Zobda-Quitman de Fort-de-France, des rumeurs alarmistes circulaient sur son état de santé, qualifié de "préoccupant" par ses médecins.
Le cabinet de la ministre de l'intérieur et de l'outre-mer Michèle Alliot-Marie a annoncé que des funérailles nationales lui seraient réservées. La date n'a pas été précisée.
Aimé Césaire fut, avec le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon-Gontran Damas, l'un des chantres du courant de la "négritude". L'auteur du Cahier d'un retour au pays natal avait consacré sa vie à la poésie et à la politique. Principale figure des Antilles franà§aises, il fut depuis les années 1930 de tous les combats contre le colonialisme et le racisme.
"MESSAGE DE PAIX, DE TOLà‰RANCE ET D'OUVERTURE"
Les Martiniquais attendaient ces derniers jours avec sérénité et dans la discrétion l'évolution de l'état de santé d'Aimé Césaire, notamment à Fort-de-France, la ville dont il fut le maire pendant cinquante-six ans, de 1945 à 2001. Le président Nicolas Sarkozy avait salué le 26 juin 2007 en Aimé Césaire le poète et "homme d'action", "porteur d'un message de paix, de tolérance et d'ouverture", à l'occasion du 94e anniversaire de l'écrivain, dans une lettre rendue publique par l'Elysée.
Après avoir refusé de rencontrer M. Sarkozy lors d'un voyage prévu, puis annulé, aux Antilles en 2005, le poète martiniquais avait finalement reà§u en mars 2006 celui qui était alors ministre de l'intérieur."
LEMONDE.FR avec AFP | 17.04.08 | 13h01
Mis à jour le 17.04.08 | 14h16
"Le poète martiniquais Aimé Césaire, 94 ans, chantre de la "négritude", est mort, jeudi matin 17 avril, au CHU de Fort-de-France, en Martinique, o๠il était hospitalisé depuis le 9 avril, a-t-on appris de source gouvernementale. Depuis son hospitalisation, pour des affections "de nature cardiologique", à l'hôpital Pierre Zobda-Quitman de Fort-de-France, des rumeurs alarmistes circulaient sur son état de santé, qualifié de "préoccupant" par ses médecins.
Le cabinet de la ministre de l'intérieur et de l'outre-mer Michèle Alliot-Marie a annoncé que des funérailles nationales lui seraient réservées. La date n'a pas été précisée.
Aimé Césaire fut, avec le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon-Gontran Damas, l'un des chantres du courant de la "négritude". L'auteur du Cahier d'un retour au pays natal avait consacré sa vie à la poésie et à la politique. Principale figure des Antilles franà§aises, il fut depuis les années 1930 de tous les combats contre le colonialisme et le racisme.
"MESSAGE DE PAIX, DE TOLà‰RANCE ET D'OUVERTURE"
Les Martiniquais attendaient ces derniers jours avec sérénité et dans la discrétion l'évolution de l'état de santé d'Aimé Césaire, notamment à Fort-de-France, la ville dont il fut le maire pendant cinquante-six ans, de 1945 à 2001. Le président Nicolas Sarkozy avait salué le 26 juin 2007 en Aimé Césaire le poète et "homme d'action", "porteur d'un message de paix, de tolérance et d'ouverture", à l'occasion du 94e anniversaire de l'écrivain, dans une lettre rendue publique par l'Elysée.
Après avoir refusé de rencontrer M. Sarkozy lors d'un voyage prévu, puis annulé, aux Antilles en 2005, le poète martiniquais avait finalement reà§u en mars 2006 celui qui était alors ministre de l'intérieur."