L'homme de la rue du gros horloge
Posté : mar. 19 févr. 2013 18:39
Sans forcément connaître son nom, tous les Rouennais connaissaient son existence. Ce vieil homme qui passait ses journées installé sur sa chaise, à l'angle de la rue du Gros-Horloge et de la rue du Bec. Sans jamais tendre la main pour mendier, il attendait simplement là, en compagnie de sa chienne et de son lapin, et même parfois de son pigeon. Des animaux qui faisaient l'émerveillement des enfants et la joie des touristes qui ne manquaient pas de les photographier. Claude, c'était son nom, est décédé mercredi 13 février à son domicile du quartier de la Sablière, à Rouen.
« Son bonheur, c'était ses animaux »
Retraité démuni, il vivait dans la précarité, dans un petit appartement sans mobilier. « Il n'avait qu'un lit et une table, son bonheur c'était ses animaux » témoigne Franz P. qui le connaissait depuis cinq ans. Claude n'avait pas non plus de famille connue.
Il y a deux ans, Claude perdait son labrador et Paris-Normandie lançait un appel au don pour lui retrouver un compagnon. L'association SOS Toutous Normandie lui avait offert Monique, un labrador brun de 12 ans qui avait passé quatre ans dans un refuge sans jamais trouver de famille d'adoption. Monique avait rendu sa joie de vivre à Claude.
Franz P., qui a beaucoup voyagé, raconte que Claude était connu à l'étranger où il était associé à l'image de Rouen. « En Italie, au Maroc… Des gens qui étaient passés à Rouen m'ont parlé de lui. » La dernière fois qu'il l'a croisé, c'était il y a huit jours. Claude présente un hématome à la tête, Franz lui conseille d'aller se faire soigner. « C'est le destin » lui répond Claude. C'est bien une figure de la vie locale qui s'en est allée.
https://www.facebook.com/LhommeDeLaRueDuGrosHorloge
RIP..
« Son bonheur, c'était ses animaux »
Retraité démuni, il vivait dans la précarité, dans un petit appartement sans mobilier. « Il n'avait qu'un lit et une table, son bonheur c'était ses animaux » témoigne Franz P. qui le connaissait depuis cinq ans. Claude n'avait pas non plus de famille connue.
Il y a deux ans, Claude perdait son labrador et Paris-Normandie lançait un appel au don pour lui retrouver un compagnon. L'association SOS Toutous Normandie lui avait offert Monique, un labrador brun de 12 ans qui avait passé quatre ans dans un refuge sans jamais trouver de famille d'adoption. Monique avait rendu sa joie de vivre à Claude.
Franz P., qui a beaucoup voyagé, raconte que Claude était connu à l'étranger où il était associé à l'image de Rouen. « En Italie, au Maroc… Des gens qui étaient passés à Rouen m'ont parlé de lui. » La dernière fois qu'il l'a croisé, c'était il y a huit jours. Claude présente un hématome à la tête, Franz lui conseille d'aller se faire soigner. « C'est le destin » lui répond Claude. C'est bien une figure de la vie locale qui s'en est allée.
https://www.facebook.com/LhommeDeLaRueDuGrosHorloge
RIP..