ORNIS a écrit :DALAF64,
MERCI POUR CES INFOS.. PERSOS. NEANMOINS, JE CROIS QUE SON REMPLACANT DANS LES BUTS S'APPELAIT......
- ROZAN Flavien ( Guadeloupéen comme lui....). à vérifier ?
CIAO.
Concernant Flavien Rozan :
Né en Guadeloupe, il est gardien de l'A.S.B. de la grande époque du C.F.A.. Il signa en 1962. Avec Quevilly, il fut champion de France amateur. (Sélection).
Rozan a débuté comme avant-centre. En junior, je jouais avant-centre, j'aimais beaucoup cette place. Un jour, au cours d'un match, notre gardien fut blessé. Pourquoi fut-ce moi qui le remplaçait dans les buts? Je n'en sais rien. Peut-être simplement parce que j'étais le plus grand de l'équipe. Ce remplacement au pied levé fut en tout cas profitable à cet avant-centre qui, depuis, n'a pas quitté les filets. Ses qualités naturelles, souplesse et détente, sa sûreté, son sens du placement et la manière dont il commande sa défense, en ont fait, sinon le meilleur; du moins l'un des meilleurs gardiens amateurs français. Flavien Rozan, car bien entendu c'est de lui qu'il s'agit, est né à la Guadeloupe en 1933. Sa première licence, Flavien la signa à l'Arsenal de Petit bourg, club de division d'honneur, où il resta jusqu'en 1954. En 1955, Flavien Rozan arrivait en France, apportant avec lui une déjà très solide réputation de gardien de but. Pendant deux saisons, il joua au Red-Star et fit plusieurs matches avec l'équipe professionnelle, puis rejoignit ensuite Montpellier. Au S.O.M., Flavien Rozan joua souvent avec les pros qui, à cette époque, se trouvaient en seconde division. Mais le professionnalisme ne le tente pas du tout, et Rozan, malgré les alléchantes propositions de certains clubs pros, tint à rester dans les rangs des amateurs; il quitte alors Montpellier et au début de la saison 1961-62 signe à Brive. Il fera avec ce club deux saisons étonnantes, et l'an passé, II fut l'un des artisans de la victoire de Brive dans le groupe Sud-est, Brive qui, rappelons-le, termina son championnat invaincu. En plus d'un titre, Flavien Rozan gagna à Brive un surnom qui lui est d'ailleurs resté de "l'Araignée Noire". Martial Gergotich, au cours des séances d'entraînement, l'a mis plusieurs fois à contribution dans les buts. Martial, qui n'est pourtant pas généreux de compliments, ma simplement dit de lui: " C'est un gardien de grande classe."
Souplesse de liane. Si vous passez dans la rue de la 2"-D.B. dans le centre de Brest, près de la rue de Siam, et que des ennuis mécaniques vous conduisent au garage, vous rencontrerez peut-être Flavien Rozan, et vous ne manquerez pas de remarquer ce grand gaillard, toujours souriant. Car le nouveau gardien de l'A.S.Brest est employé dans une grande station service ou ses 1 m 87, sa couleur brune et sa courte barbiche ne passent pas inaperçues.
L'année dernière, l'A.S..B. cherchait un gardien de valeur, et Rozan désirait quitter le club de Brive avec lequel tout n'allait pas pour le mieux. Une difficulté subsistait cependant : " Il fallait, raconte Rozan, que je trouve un emploi pour ma femme qui est laborantine".
M. Guiard, le vice-président, qui est pharmacien, lui a trouvé une place intéressante dans un laboratoire, alors, il n'y eu plus de difficulté. Cet Antillais de trente ans (il est né à Morne-à-l'Eau, en Guadeloupe, le 19 août 1933) s'est imposé parmi les Bretons, pourtant réticents de nature, par sa gentillesse, mais aussi par sa grande classe qui n'a pas été entièrement reconnue puisque, dit-il: " J'ai été très déçu de ne pas avoir été présélectionné pour l'équipe de France amateur. " Il est vrai que Rozan joue de malchance, comme dit de lui son entraîneur Gergotich : " Il a fait une saison absolument remarquable, et le seul mauvais match qu'il a fait était à Paris, sous l'œil du sélectionneur. "
Pourtant, contre le Racing, le gigantesque Flavien a étonné les Nantais, d'abord par sa curieuse et longue silhouette un peu dégingandée, peu conforme avec la vision habituelle que l'on se fait d'un gardien de but. Son style même semble peu orthodoxe, Surtout sa façon inimitable de saisir le ballon en donnant l'impression de le lâcher ou de le saisir en se baissant en avant, juste du bout des doigts. Sa détente, rendue plus conséquente encore par sa haute taille, le rend pratiquement imbattable sur les balles hautes, qu'il cueille avec beaucoup de facilité, sinon de désinvolture. Il est impensable de croire que son entrée dans l'équipe de l'A.S.B. n'ait pas eu une heureuse influence sur le résultat de la formation et si l'on pense que celle-ci n'a connu qu'une seule défaite depuis le début du championnat.
Source :
http://jean-guy.moreau.pagesperso-orange.fr/jors.htm